L’A V E N I R S E L O N L E M A I T R E O M R A A M M I K H A E L A Ï V A N H O V
LE MAITRE OMRAAM MIKHAEL AÏVANHOV
Né en 1900 en Bulgarie, il fut le disciple du Maître Peter DEUNOV (Beïnsa DOUNO), la plus grande figure spirituelle de la Bulgarie moderne.
C’est en 1937 que son Maître l’envoya en France, pays des lumières, alors que le monde allait subir la deuxième guerre mondiale. Peter DEUNOV était conscient des difficultés qu’allait rencontrer son disciple.
Il s’exprimait ainsi : « J’ai une pierre précieuse grosse comme un œuf, d’une valeur inestimable. J’ai l’intention de la donner à un disciple afin qu’il la transporte dans un autre pays. Mais comme il doit traverser une forêt sauvage remplies de bêtes féroces et de brigands, cette pierre précieuse sera salie. Ensuite elle sera lavée et brillera dans toute sa splendeur ».
Peter DEUNOV lui avait prédit en 1917 qu’un jour la Loge Noire se dresserait contre lui : « Quand tu passeras par « la porte étroite », tu te transformeras tellement que tu ne te reconnaîtras plus. Tu brilleras comme le soleil et tu attireras le monde entier ».
Le Maître ne dévoilait pas tout car les missions ne sont confiées que progressivement aux initiés, mais il ajouta : « Tu es venu sur terre pour témoigner de la vérité ». Dans ce contexte de possibilité d’initiation et de pouvoir spirituel, le Maître Peter DEUNOV appelait son disciple « Iacchoï » c’est-à-dire un être qui possède les deux principes masculin et féminin ou androgyne, dévoué à son enseignement spirituel.
Lors de son séjour en Inde en 1959, Mikhael AÏVANHOV fur reconnu par un célèbre yogi hindou comme la réincarnation d’un sage solaire des temps védiques. Il fit la rencontre mémorable avec NEEM KAROLI BABA qui lui accorda le titre honorifique de « Omraam. »
Omraam Mikhael AÏVANHOV eu la possibilité de pouvoir ouvrir un centre spirituel, organiser des méditations au lever du soleil et des conférences à « IZGREV » à Sèvres, puis dans le Var, au « Bonfin » pendant l’été, à Noël et à Pâques, sur une éminence rocheuse dans l’arrière- pays de Fréjus et de Saint Raphaël de 1953 à 1986.
Sur cette colline schisteuse, des disciples, d’abord de France et de Suisse, puis dans les dernières années de tous les pays, venaient passer une retraite spirituelle possible pendant tout l’été, de la Fête de Saint Jean au jour de la fête de Saint Michel, le 29 Septembre, à Noël et à Pâques. Le Maître proposait des méditations au soleil levant très tôt le matin sur le rocher du Bonfin, dirigeait les exercices de Surya-yoga ou yoga solaire et de paneurythmie (danses et chants créés par le maître Peter DEUNOV) en plein air, même à plus de 80 ans.
Il organisait avec des volontaires des cultures biologiques afin de nourrir tous les disciples arrivant pendant l’été de tous les continents. Il excellait aussi à réaliser des conférences non préparées : il était inspiré en fonction de l’auditoire. Des invitations dans les pays étrangers ont pu lui permettre de transmettre son savoir spirituel, philosophique, éducatif, littéraire, musical et artistique. Son désir le plus ardent était d’être utile à ceux qu’il rencontrait, de les éclairer et de les aider à trouver leur chemin spirituel tel un guide de haute montagne qui précède son entourage afin de gravir les sommets.
Près de 3 millions de volumes, regroupant ses conférences et traduits en plus de vingt langues, ont été vendus dans le monde. « Il n’y a pas de travail plus précieux, plus puissant et plus glorieux, que ce travail avec la lumière et sur la lumière » disait Omraam Mikhaël AÏVANHOV.
L’AVENIR SELON LE MAITRE OMRAAM MIKHAEL AÏVANHOV.
Décédé à Noël 1986, le Maitre Omraam Mikhael AÏVANHOV reste en contact avec Françoise COLIN.
D’après les hindous, l’âge de fer a commencé en -3001 av. J.C. au moment de la mort de l’homme-Dieu Krishna qui avait donné au prince Arjuna l’enseignement du yoga, révélé dans la Bhagavad-Gita. L’âge de fer doit durer plusieurs centaines de milliers d’années avant que l’humanité voie arriver enfin les prémisses d’un nouvel âge d’or de paix et de fraternité spirituelle.
1°) Mais le maître Omraam Mikhael AÏVANHOV se montre optimiste pour les années à venir de l’ère du Verseau qui représentent un cycle meilleur à l’intérieur d’un cycle de déclin beaucoup plus long, selon les hindous.
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La période de 2020 à 2023 comporte une concentration plus importante des planètes lentes (Pluton, Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter) que pendant les deux guerres mondiales du XXème siècle.
Les indices cycliques établis selon les éphémérides des astrologues avec des informaticiens dans les années 70 le prouvent. (Voir les schémas du site www.francoise-colin.com)
Les planètes les plus lentes Pluton en Capricorne, Neptune en Poissons, Uranus en Taureau, Saturne en Capricorne puis en Verseau, en 5 signes sur 12 signes du Zodiaque, nous apportent :
- La Pandémie du CORONA VIRUS et de ses variants
- La guerre de la Russie avec l’Ukraine aux frontières de l’Europe qui dure depuis le 24 Février 2022
- Le monde subit des restrictions énergétiques et alimentaires.
- Nous devons faire face en permanence à de multiples et immenses inondations dans le monde qui souffre en même temps de la sécheresse empêchant les cultures d’arriver à terme.
- Les incendies terribles de 2022, en particulier en France, au Portugal, aux USA ont fait enfin prendre conscience aux humains et à leurs dirigeants de la gravité de la situation. Les écolo-sceptiques se réveillent.
Le passage de Jupiter en Taureau en Mai 2023, en sortant de la concentration planétaire, ne sera positif qu’après sa conjonction avec Uranus en Avril 2024, aspect qui reste encore problématique.
Par- contre, les planètes lentes Pluton (Verseau), Neptune (Poissons), Uranus (Taureau), Saturne (Poissons), Jupiter (Gémeaux), seront plus étalées sur le Zodiaque à partir de 2025, apportant moins de tensions et plus d’accords internationaux.
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UN AVENIR MEILLEUR EST LIE A PLUS D’ECOUTE AUX AUTRES ET DE RESPECT POUR CHAQUE INDIVIDU
Les périodes tendues, difficiles à supporter, avec des concentrations planétaires sur une petite partie du Zodiaque contribuent à développer un esprit plus fraternel entre les humains.
Après les deux guerres mondiales atroces du XXème siècle, la formation de l’ONU a correspondu au besoin fondamental enseigné par ce grand maître, d’agir en toute conscience de l’importance de la collectivité au détriment de la nature animale de l’être humain.
L’histoire de l’humanité a été surtout composée d’allégeance tribale, puis de souveraineté nationale, d’édification d’empires, d’impérialisme capitaliste ou communiste.
Dans tous les cas, ce sont les instincts primaires qui conduisent à l’accession de biens matériels afin d’assurer une sécurité égoïste en exerçant un pouvoir sur autrui.
Nous en avons un exemple frappant avec Vladimir POUTINE, ce tyran qui martyrise les Ukrainiens et ses troupes russes. Dans son thème astral, nous constatons que la présence de Pluton proche de la Lune Noire, du Milieu du Ciel et du Nœud Sud de la Lune indique déjà des vies antérieures destructrices et tyranniques. Il profite du bon aspect de Saturne à son amas planétaire en Balance en 2022 ; mais Uranus (indiquant l’Europe et les USA) arrivant au carré de son Milieu du Ciel, déstabilise son pouvoir tyrannique de paranoïaque.
A) Le maître Omraam Mikhaël AÏVANHOV a une tout autre vue d’un « Age d’or » hypothétique pour l’avenir. Il implique la création de nombreuses innovations politiques, en particulier en incluant un souci de développement moral et spirituel de l’humanité et à plus forte raison des dirigeants
Né en 1900, Omraam Mikhaêl AÏVANHOV avait déjà un haut idéal avant la création de la CHARTE DES NATIONS UNIES signée le 28 Juin 1945 à San Francisco, celui de :« Pratiquer la tolérance, désirer vivre en paix l’un avec l’autre dans un esprit de bon voisinage. »
Le maître AIVANHOV parlait d’Amour et de Fraternité alors que le premier article de la Déclaration des Droits de l’homme adoptée à l’unanimité par les Nations Unies en Décembre 1948 énonce :« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Dans cet esprit de respect des cultures, le PAPE FRANCOIS vient de réaliser un voyage au Canada afin de demander pardon aux autochtones inuites qui ont été forcés d’abandonner leur culture par l’église chrétienne qui a séparé les enfants des parents en plaçant d’office les jeunes générations dans des pensionnats.
2°) UN AVENIR MEILLEUR EST CONDITIONNE PAR LA NECESSITE DE COMBATTRE « LE DIEU » CONSOMMATION ET L’IDOLATRIE DE LA RAISON
L’image d’un cerveau droit et d’un cerveau gauche, l’un correspondant à la raison et l’autre au cœur doit nous faire comprendre que le cœur ou l’âme et l’esprit ont autant de valeur que la raison, l’intellect et les études.
Si dans l’éducation d’un enfant, la raison l’emporte sur le cœur, un déséquilibre se fait jour et les frustrations entraînent des maladies. Le philosophe Rudolf STEINER, conscient de ce problème, avait créé au XXème siècle de multiples ECOLES PERCEVAL apportant des « récréations » par la musique, le chant et le théâtre en même temps que les cours habituels.
Les résultats scolaires se sont avérés meilleurs.
Le PAPE FRANCOIS a réalisé son voyage au Canada afin de réhabiliter la culture inuite. Il annonce : « Un être humain doit être éduqué en harmonie avec sa culture, avec ses sentiments filiaux, en fonction de ses racines. Nous ne devons plus sacraliser la raison, l’intellect et les études au détriment du cœur, de l’âme et de l’esprit. »
3°) Le maître AÏVANHOV précise : « L’EGO ne doit pas être tué mais assujetti au contrôle du MOI SUPERIEUR » ou du « SOI » du psychanalyste JUNG. Nous devons nous préoccuper de la société dont nous faisons partie et agir en fonction d’un bien collectif.
Omraam Mikhaël AÏVANHOV annonce : « Celui qui veut arranger ses propres affaires au détriment de la société est un « abruti » ! Son raisonnement est mauvais car s’il se produit des troubles dans la société, comme il en fait lui-même partie, on ne lui demandera pas son opinion, il sera massacré !
Au contraire, si les conditions de la collectivité sont favorables, chaque individu en bénéficie. Mais elles ne le sont pas en ce moment en Russie avec la déclaration de guerre de Poutine à l’Ukraine !
LES DEFIS MONDIAUX NECESSITENT DES SOLUTIONS MONDIALES :
- L’ONU fut créée le 24/10/1945 à San Francisco Californie USA. L’organisation des Nations Unies est une organisation internationale regroupant en juillet 2022, 193 ETATS MEMBRES. Elle permet la protection de chaque pays contre l’agression d’un autre état. Depuis la guerre en Ukraine, les états proches de la Russie essaient de faire partie de l’ONU afin d’être protégés.
- A la suite des immenses dégâts et des atrocités de la 2ème guerre mondiale, l’UNESCO fut aussi créée sous le signe du Scorpion le 16/11/1945 à Londres. Cette filiale de l’ONU permet de résoudre des problèmes liés à l’éducation, à la science et à la culture. Depuis la guerre en Ukraine, l’UNESCO a déployé des mesures d’urgence et suit l’évolution de la guerre sur le terrain.
- Une autre filiale de l’ONU, l’OMS Organisation Mondiale de la Santé permet de prendre des décisions positives pour le monde dans les pandémies comme celle que nous subissons avec le COVID 19 et ses variants.
- Le GIEC est un groupe d’experts intergouvernementaux crée en 1988 qui travaille sur l’évolution du climat pour les pays membres de l’ONU. Nous espérons des prises de position plus radicales de la part des dirigeants des nations en fonction des conseils du GIEC.
- L’UNICEF, Fonds des Nations Unies pour l’enfance a son siège à New York (USA). A l’occasion de la Journée Mondiale des compétences des jeunes, on insiste sur l’importance d’investir dans le développement des activités des jeunes et de leur rôle dans la construction d’un monde durable.
4°) Omraam Mikhaël AÏVANHOV VALORISE L’AMOUR DE LA SAGESSE ET LE RESPECT DE LA NATURE VENANT DES TRADITIONS SACREES DU PASS
A) Comme SKOLIMOWSKI, philosophe américain prônant la sagesse des anciens et Charlène SPRETNAK porte-parole aussi américaine très connue de GREEN POLITICS et de l’Eco -féminité aux USA, Omraam Mikhael AÏVANHOV conseille un pont entre la pensée moderne et les traditions sacrées du passé.
Depuis le déchaînement des forces de la nature en tremblements de terre, immenses inondations, sécheresses supprimant les cultures en affamant et assoiffant la flore et la faune comme les humains et en immenses incendies plus fréquents et plus difficiles à maîtriser, les écolo-sceptiques commencent à s’inquiéter.
Les descendants des conquistadors se rendent compte que leurs ancêtres s’étaient trompé : les autochtones des pays conquis étaient plus sages qu’eux !
Nous devons vivre en harmonie avec la nature, en relation avec notre « Mère TERRE » comme le savent les amérindiens, surtout les sioux Lakotas, tous les Indiens d’Amérique du Sud, les chamans Yanomani, les Adivasis de l’Inde ou les aborigènes d’Australie.
Ces peuples autochtones ne séparent pas le matériel du spirituel, le visible de l’invisible, l’humain de la mère-nature. Les Sioux Lakotas, Dakotas et Nakotas, comme tous les peuples autochtones transmettent leur tradition oralement ou dans des cérémonies rituelles dont la « danse du Soleil. »
Le « grand esprit » écologique Wakan Tanka ou Gayle High Pin (« Grand Pin »), les leaders actuels de la nation Oglala Lakota vivant principalement dans le Dakota du Sud entendent maintenir les spécificités de leur culture sacrée.
Ils n’hésitent pas à qualifier les hommes blancs de « vicieux » et « disharmonieux ».
L’oralité de la spiritualité indienne n’empêche pas l’existence des livres « Elan noir parle » et « Les rites secrets des indiens Sioux ». Le chef indien kayapo RAONI METUKTIR a su se faire entendre de François MITTERRAND et de Jacques CHIRAC en France, du prince CHARLES, devenu le roi Charles III en 2022, très intéressé par l’écologie et du Pape Jean Paul II grâce à l’appui du chanteur STING qui l’a emmené plaider sa cause dans le monde entier.
Ces indiens « chasseurs cueilleurs » ont beaucoup à nous apprendre pour respecter l’environnement afin de pouvoir nous nourrir et même nous soigner.
B) Omraam Mikhael AÏVANHOV recommande en parallèle de s’instruire dans les livres, d’essayer de déchiffrer le livre de la nature.
Après ses études à l’université de Sofia et avoir beaucoup lu et appris dans les livres, il disait : « Vivre est plus important que s’instruire ». En effet l’être humain apprend plus de ses expériences personnelles que de celles lues ou même apprises.
Il explique : « Dans le livre de la nature, l’Intelligence cosmique a tout inscrit. Lorsque nous pensons que la nature est vivante, tout ce qu’elle contient (pierres, plantes, animaux, étoiles) vivifie notre être physique et augmente la force de notre esprit ».
Cette réflexion correspond à ce qu’écrit William S. Lyon dans l’introduction au livre « Black Elk » sur le chaman Lakota Wallace Black Elk, né en 1921. « Pour les chamans du Dakota qui évoquent les esprits, le pouvoir sacré semble être sans limite. Ils ne doutent pas de l’existence du pouvoir acquis par la proximité avec la nature, seulement de son utilisation. »
« Pour le maître AÏVANHOV comme pour Wallace Black Elk et d’autres guides spirituels, le cosmos tout entier est un organisme vivant, une entité d’une complexité et d’une immensité incommensurable » commente Georg FEUERSTEIN, philosophe américain, historien des religions ayant écrit le livre « Le Mystère de la Lumière » ou « La vie et l’enseignement d’Omraam Mikhaël AIVANHOV » Editions PROSVETA.
Le maître AÏVANHOV précise : « La terre est la créature la plus inconnue, la plus dédaignée, la plus méprisée et de grands malheurs viennent de ce fait ».
Le théologien américain Matthew FOX du mouvement « Creation Spirituality » enchaîne : « Pourtant la terre déverse sur nous ses bienfaits depuis quatre milliards et demi d’années. Elle fournit l’eau, sépare les continents, enfante pour nous un sol fécond pour faire pousser les plantes et nourrir en même temps les animaux et les êtres humains ».
Le maître AÏVANHOV ne cessait de rappeler : « Nous habitons un univers beaucoup plus merveilleux que la science voudrait nous le faire croire. La nature attend notre collaboration d’être mûrs et conscients alors que nous avons à peine effleuré notre propre potentiel évolutif. »
C) L’ECO-SPIRITUALITE
Comme le maître AÏVANHOV, le philosophe H.Skolimowski et l’écologiste C. SPretnak parlent d’éco-spiritualité lorsque nous cherchons à développer en même temps un Moi supérieur (ou le SOI de C.G.JUNG) et la vie en relation avec notre Mère-Terre et la vie dans le monde.
Comme le philosophe suisse Jean Gebser, Omraam Mikhaël AÏVANHOV affirme : « Cette ère nouvelle transcende l’époque précédente rationnelle et fortement antireligieuse ; elle s’oppose au nihilisme non chrétien de nos jours…Seule la pensée rationnelle est antireligieuse ; la conscience arationnelle trouvera un rapport plus proche avec la religion, simplement à cause de sa transparence »
LES BOGOMILES ET LES CATHARES FONT REVIVRE LE CHRISTIANISME DES PREMIERS TEMPS AVEC LA REINCARNATION
Le maître Peter DEUNOV avait fait revivre l’ancien héritage gnostique de la Bulgarie à son disciple. Les anciens adeptes de Saint PAUL, appelés les Pauliniens qui étaient dispersés dans l’Empire byzantin ont précédé les Bogomiles en Bulgarie. En l’an 872, les Pauliniens qui avaient osé entrer en guerre contre l’empereur byzantin, s’étaient établis en Macédoine (Thrace), le lieu de naissance du maître AÏVANHOV.
La Bulgarie au 9ème siècle était encore plongée dans le paganisme. Le roi Boris 1er s’est fait baptiser en l’an 865, mais les prêtres vivaient dans l’oisiveté et le péché. Les Pauliniens originaires d’Arménie et de Syrie essayaient de faire revivre le christianisme des premiers temps en incluant une vie austère d’ascète et la réincarnation et en rejetant le baptême, les icônes et les saints.
La REINCARNATION qui faisait partie intégrante du christianisme des premiers temps est le thème central de l’enseignement du maître AÏVANHOV.
Ce n’est qu’au Concile de Constantinople du 6ème siècle que l’impératrice THEODORA, femme de l’empereur JUSTINIEN, fit supprimer la réincarnation.
En effet, l’impératrice, fille d’un montreur d’ours, avait beaucoup de sang sur les mains : elle craignait de revenir sur terre pour payer ses actes négatifs.
Elle croyait naïvement qu’en supprimant la réincarnation, elle n’aurait pas à revenir payer ses dettes karmiques.
Bien entendu, les Papes successifs s’opposèrent à cette décision. Mais après avoir fait trancher le cou de trois papes, elle organisa le Concile de Constantinople qui mit fin à la réincarnation.
Mais comment expliquer que les humains doivent subir des vies difficiles s’ils n’ont pas commis des fautes dans leurs vies antérieures ?
D’ailleurs le CHRIST parlait de vies antérieures, comme tous les chrétiens jusqu’à l’empereur JUSTINIEN qui a subi l’influence négative de l’impératrice THEODORA, dominatrice et manquant de morale. Comment expliquer l’enseignement du Christ dans l’Evangile selon Matthieu chapitre 11 et 17 : « Jean -Baptiste a déjà été Elie » ? Aux versets 13 et 14 du chapitre 16, le Christ demande à ses disciples : « Qui croyez-vous que je suis ? » Certains répondaient : « Jean-Baptiste », d’autres « Elie », d’autres encore « Jérémie ». Les Hébreux à l’époque du Christ croyaient en la réincarnation.
Le maître AÏVANHOV est persuadé que l’église chrétienne ne devait pas opprimer et massacrer les Pauliniens, les Bogomiles et les Cathares. Il précise : « La Bulgarie fut cruellement punie des crimes qu’elle avait commis envers les Bogomiles : pendant cinq siècles, elle a dû subir la domination des Turcs : des milliers de personnes ont été égorgées, pendues ou ont subi un esclavage indescriptible ».
E) Après de multiples incarnations, le maître AÏVANHOV affirme que certaines personnes peuvent acquérir un « CORPS DE GLOIRE », c’est-à-dire un corps enveloppé de lumière. Personnellement, Françoise COLIN, j’affirme avoir vu le corps du maître AÏVANHOV entouré de lumière au cours d’une conférence qu’il a donnée à Pâques 1983 au centre spirituel du BONFIN dans le Var.
Omraam Mikhaël AÏVANHOV précise : « C’est grâce à ce corps de lumière que des Initiés peuvent voyager dans l’espace et agir à distance sur les créatures pour les aider.
Lorsque Jésus est apparu à Marie de Magdala auprès de son tombeau, après sa résurrection, c’est son corps de gloire qu’elle a vu. C’est la raison pour laquelle elle ne l’a pas reconnu dans un premier temps. Ensuite, le Christ a pu matérialiser son corps éthérique, explique le maître AÏVANHOV et Marie de Magdala a pu reconnaître le Christ. »
5°) COMMENT L’ETRE HUMAIN PEUT-IL EVOLUER ?
A) Omraam Mikhael AÏVANHOV met l’accent sur une moralité et un idéal indispensables à une évolution spirituelle de chacun et bien entendu avant tout, pour les politiques qui nous gouvernent.
Ce maître critiquait les humains : « Trop de nombreuses personnes agissent comme si elles étaient venues sur terre seulement pour boire, manger, s’amuser, faire des bêtises ou bien pour souffrir et être malheureuses… La vérité est qu’elles sont venues pour agir comme les ouvriers sur un chantier ; mais elles ne le savent pas ».
La destinée de chacun est donc conditionnée en fonction de ses vies antérieures. La maison devant être construite est déjà esquissée, tracée en conséquence des bonnes et mauvaises actions des vies passées. Le maître AÏVANHOV précise : « Les traditions sacrées du monde ont compris depuis toujours que notre développement biologique ne représente qu’une phase dans un processus d’évolution beaucoup plus complexe. »
Le grand psychiatre suisse Carl G. JUNG affirmait : « Ce qui soulage l’homme souffrant n’est jamais ce qu’il imagine lui-même, mais seulement une vérité qu’il ressent comme suprahumaine, comme révélée, et qui l’arrache à son état de souffrance ».
C’est le grand scientifique Albert EINSTEIN qui avouait : « J’éprouve l’émotion la plus forte devant le mystère de la vie. Ce sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l’art et la science…Auréolée de crainte, cette réalité secrète du mystère constitue aussi la religion…Ainsi, mais seulement ainsi, je suis profondément religieux. »
Le maître AÏVANHOV dénigre les matérialistes : « Pour le moment les humains sont encore victimes de cette philosophie matérialiste qui les tient éloignés de la vraie force, et ils ne cessent de s’affaiblir. Mais vous allez voir, d’ici quelques années, le matérialisme sera exclu, chassé, banni. Dans les universités, dans les écoles, dans les familles et partout on enseignera la science de l’esprit. Ils constateront que toutes les découvertes techniques et scientifiques n’ont pas apporté le vrai progrès qui est celui de l’esprit. »
Le maître AÏVANHOV conclue : « Tâchez de ne plus vous laisser aller à des activités chaotiques, destructrices, négatives afin d’apprendre comment agir envers la création et les créatures. Et partout sur tout ce que vous touchez, partout où vous allez, pensez à ne laisser que des traces de lumière et d’amour, afin que de plus en plus les humains vibrent à l’unisson avec le monde divin. »
Se mettre en syntonie avec le Divin, tradition chrétienne appelée « imitatio Dei » est la seule façon d’éviter les conséquences des actes négatifs des vies antérieures.
Le maître AÏVANHOV citait souvent l’enseignement d’Hermès TRISMEGISTE, le « Trois fois grand » Hermès : « Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. »
Un parallélisme structurel entre le « macrocosme » (le monde) et le « microcosme » (l’être humain) appartient aux lumières philosophiques les plus anciennes.
Omraam Mikhaël AÏVANHOV explique : « Depuis des temps immémoriaux, l’homme est considéré comme un résumé de l’univers. Il a été représenté dans les temples anciens comme la clé capable d’ouvrir les portes du palais du Grand Roi. Tout ce qui existe dans l’univers en tant que matière et énergie se retrouve, à un moindre degré, dans l’homme. »
Au Moyen Age, cet enseignement secret était représenté par l’homme zodiacal, une représentation graphique connue sous le nom de « Vesica pisces », figurant un corps humain entouré des douze signes du zodiaque reliés aux différentes parties du corps.
Le Bélier : la tête, le Taureau : le cou, les Gémeaux : les poumons, le Cancer : l’estomac et les seins, le Lion : le cœur, la Vierge : les intestins, la Balance : les reins, le Scorpion : le sexe, le Sagittaire : les cuisses, le Capricorne : les genoux, le Verseau : le système circulatoire, les Poissons : les pieds.
B) « APPRIVOISER LE DRAGON »
La sexualité est le « veau d’or » que les gens adorent, sans savoir que l’énergie sexuelle peut être dangereuse si elle n’est pas canalisée.
Mais Omraam Mikhael APIVANHOV désapprouve tout ascétisme. « La plupart des religieux du passé, les ascètes, les ermites ont laissé une philosophie désastreuse. Si vous luttez contre la force sexuelle, ainsi que l’a préconisé la religion, si vous la refoulez, vous serez un bon sujet pour les psychanalystes et les psychiatres. »
En effet les pulsions refoulées peuvent devenir une névrose obsessionnelle.
Lorsque le maître AÏVANHOV a visité le mont Athos en Grèce, l’été 1969, bien qu’il ait admiré les œuvres d’art crées par les moines, il a ressenti les monastères imprégnés d’une aura de tristesse et d’ennui. Les moines, en effet ont rejeté toute femme, bannie des lieux pour quelle qu’activité qui soit, pensant le principe féminin mauvais et diabolique !
Omraam Mikhaël AÏVANHOV au contraire, valorise la femme et préconise la transcendance, la sublimation, ce qui apporte une joie, de la lumière : « Les initiés ne se privent pas, ils remplacent, ils transposent car ils se rendent compte que les êtres humains peuvent confondre la sexualité avec l’amour et l’orgasme avec la félicité, parce que nous sommes inconscients des vraies origines de notre sexualité. »
Selon la Kabbale, la Réalité ultime est la Lumière sans fin. Elle se polarise en : a) Esprit Masculin et b) Matière Féminine. Les kabbalistes appellent la matière Shékina, la femme divine éternellement mariée à l’homme divin : ils créent l’Univers.
Le couple divin se manifeste dans la dimension matérielle finie sous la forme de l’être humain, doté d’âme et d’esprit. Cette union entre l’esprit et le corps représente le vrai mariage.
Omraam Mikhael AÏVANHOV condamne une sexualité mal vécue dans des histoires sans lendemain car nous perdons notre énergie. Par- contre, cette énergie sexuelle peut être bien utilisée dans une communication faite d’amour et de partage.
Ce maître compare l’énergie sexuelle au pétrole, qui brûle ceux qui le manipule sans attention, alors que ceux qui sont prudents peuvent l’utiliser pour voler.
LE TANTRA-YOGA ET LE POUVOIR DU SERPENT
D’après la Bhagavad-Gita en Inde, l’âge de Fer aurait commencé en l’an – 3001 av. J.C au moment de la mort de l’homme-Dieu Krishna qui avait donné au prince Arjuna l’enseignement du yoga. Parmi toutes les traditions ésotériques anciennes touchant le yoga, le tantrisme est essentiellement basé sur la sexualité. Le terme sanskrit Kundalini se traduit par « celle qui est enroulée sur elle-même »
Le maître Omraam Mikhael AÏVANHOV parle de la Kundalini-Shakti ou le « pouvoir du serpent ». Ce point se trouvant à la base de l’épine dorsale, est relié à la force sexuelle cosmique. La kundalini-shakti est un énorme potentiel d’énergie psycho-spirituelle endormi dans le corps physique de l’être humain.
La pratique tantrique consiste à réveiller le serpent endormi et de canaliser ce réservoir d’énergie (le chakra Mouladara) jusqu’au sommet de la tête (jusqu’au chakra Sahasrara. » Mais les pratiques tantriques ne sont pas conseillées aux non -initiés : elles peuvent se révéler dangereuses. Il s’agit de faire monter un désir sexuel sans consommer l’acte.
Dans le tantrisme, l’être humain doit être pur et savoir ne pas satisfaire ses désirs sexuels en faisant monter une énergie du chakra Mouladara (au niveau du périnée) au deuxième chakra (niveau des organes génitaux), au troisième chakra (niveau du plexus solaire), au quatrième chakra (niveau du cœur), au cinquième chakra (niveau de la gorge), au sixième chakra (entre les deux yeux), au septième chakra Sahasrara (au sommet de la tête).
C’est ce qu’on appelle « Joindre les deux bouts ! »
Le maître AÏVANHOV explique : « La plus grande réalisation à laquelle l’être humain puisse arriver, c’est d’unir le « moi- inférieur au Moi supérieur, la queue à la tête ; il faut joindre les deux bouts !» Il ne manque pas de préciser que l’expression est maintenant employée pour les fins de mois difficiles ! L’américain Georg FEUERSTEIN, historien des religions, ayant rédigé le livre « Le Mystère de la Lumière ou la Vie et l’Enseignement d’Omraam Mikhael AÏVANHOV » aux Editions PROSVETA écrit : « L’image mythologique bien connue du serpent qui se mord la queue est une représentation visuelle précise de ce processus ésotérique intérieur de purification, de sublimation et de plénitude grâce auquel la force sexuelle, ou le « Dragon ailé » est maîtrisé.
Mais la pratique du Tantrisme peut aboutir à des excès sexuels non conseillés car dangereux. L’exemple d’Aleister Crowley, occultiste anglais, était dénoncé par le maître AÏVANHOV comme un occultiste négatif cherchant le pouvoir. L’amour et la pureté sont indispensables dans la pratique du tantrisme.
6°) LE ROLE IMPORTANT DE LA FEMME
A) Le maître AIVANHOV explique : « Le danger d’une sexualité non maîtrisée, donc sans amour, est de nourrir les « élémentaux », ces esprits invisibles et peu évolués se délectant des festins amoureux des êtres humains ne cherchant que le plaisir. »
« Et les personnes sont étonnées après coup de ne rencontrer que des ennuis ! » remarque le maître AÏVANHOV qui poursuit : « Dans les échanges sexuels sans amour, les hommes et les femmes introduisent des voleurs chez eux ! »
Omraam Mikhaël AÏVANHOV compare l’acte sexuel au laser : « Les organes génitaux de l’homme représentent un fusil chargé d’un rayon laser. L’initié doit apprendre à réaliser non pas un laser horizontal (un acte sexuel normal), mais un laser vertical, un rayon de lumière sur la « kundalini » du chakra au bas de la colonne vertébrale (le chakra Mouladara) jusqu’au chakra sur le haut de la tête (le chakra Sahasrara). »
On doit considérer que le Soleil fertilise la Terre de même que l’homme fertilise la femme.
En général, les femmes préfèrent des échanges plus amoureux, plus spirituels que physiques. Elles ont besoin de se savoir « aimées » avant d’avoir des rapports physiques car elles désirent une continuité dans les échanges.
Le maître AÏVANHOV insiste sur le rôle important des liens amoureux avant l’acte sexuel.
B) Omraam Mikhaël AÏVANHOV prophétise que la femme joue un rôle important dans la transformation des rapports hommes-femmes de l’avenir. »
Il s’exclame :« La femme est une merveille, c’est la femme qui va transformer le monde entier ! » Ce maître est très admiratif de la femme qui possède une subtilité, une intuition, un savoir-faire, une écoute aux autres, un sens du concret et du quotidien plus importants que les hommes.
« Si la femme n’a pas encore transformé le monde, c’est qu’elle n’a pas encore bien pris conscience de sa mission. »
Omraam Mikhaël AÏVANHOV regrette que les hommes expriment leur pouvoir sur les femmes dans l’acte sexuel.
« Dans notre société patriarcale où la sexualité est souvent utilisée pour exprimer le pouvoir et le besoin de contrôler, il est important de souligner l’obligation spirituelle que les hommes ont envers les femmes. » commente l’américain Georg FEUERSTEIN auteur de l’ouvrage « Le Mystère de la Lumière ou la Vie et l’Enseignement d’Omraam Mikhaël AÏVANHOV. » Editions PROSVETA
Il est nécessaire que les femmes obligent les hommes à les respecter. C’est le devoir de la femme de prendre conscience de ses responsabilités d’imposer une relation d’égal à égal avec les hommes. On a trop aiguillé les femmes vers la séduction du sexe opposé et la soumission aux hommes.
Le temps est venu d’une parité dans les secteurs du travail et de la politique et d’un respect de la femme qui est non seulement la mère des enfants à venir mais la représentation de la Terre fertile et créatrice en recevant la Lumière du Soleil. On peut en quelque sorte conclure que l’homme doit se montrer lumineux !
Le maître AÏVANHOV précise : « Le monde a besoin des femmes désirant se servir de leur pouvoir sur les hommes, non pour les séduire, mais pour les ennoblir. »
Georg FEUERSTEIN conclue : « Cette élévation mutuelle de l’homme et de la femme est une des tâches les plus importantes qui se présentent à notre civilisation. C’est une question de respect, de révérence et d’amour. AÏVANHOV faisait remarquer que « la question de l’amour sera posée devant les générations à venir ».
Or rien ne peut empêcher les humains de transcender, de sublimer leur destinée. Si nous arrivons sur terre avec un karma difficile en fonction de fautes commises dans les vies antérieures, il est très important de ne pas stagner dans les problèmes. Le maître AÏVANHOV répète sans cesse : « Quand vous rencontrez un problème, il suffit de chercher la solution. »
Dans la relation Homme-Femme, les vies antérieures jouent un grand rôle : si un lien négatif s’est établi dans un couple, ces fautes doivent être réparées dans cette vie-ci. Par- contre, si vous avez déjà réussi à tisser des liens positifs dans les vies antérieures, l’harmonie s’établit rapidement entre les deux parties grâce à un karma positif.
7°) L’ENFANT
Dans l’ouvrage : « Une éducation qui commence avant la naissance », les conférences du maître AÏVANHOV portent sur les conseils aux futurs parents qui doivent prendre soin très tôt de l’enfant devant naître. Dès son arrivée en France en 1937, il avait nommé « La Galvanoplastie spirituelle » la relation très forte entre la mère et l’enfant pendant les 9 mois de gestation. La grossesse doit être respectée avec amour par les deux parents car il est très dangereux de perturber une mère enceinte :si le fœtus subit des traumatismes, ils peuvent occasionner des maladies à venir.
Le corps médical à cette époque n’adhérait pas à cette sensibilité du fœtus. Par- contre, les médecins ont pris à leur compte par la suite les évidences de la communication très étroite entre mère et fœtus dont le maître AÏVANHOV nous entretenait depuis des décennies !
Le maître AÏVANHOV tient les femmes plus que les hommes pour gardiennes spirituelles de l’humanité : « La nature a donné aux femmes des pouvoirs qu’elles n’exploitent pas ou qu’elles exploitent mal. Il faut qu’elles prennent conscience de ces pouvoirs, qu’elles sachent que d’elles, dépend tout l’avenir du genre humain. Si les femmes veulent me comprendre, elles seront une puissance inouïe dans le monde, rien ne pourra leur résister. »
Mais Omraam Mikhaël AÏVANHOV précise que les femmes doivent s’unir, se lier, travailler les unes pour les autres et non pas en compétition les unes contre les autres.
Dans le monde, après la pandémie de Corona Virus et de variants, les femmes créent plus d’associations dans un esprit plus fraternel. On remarque particulièrement dans les pays en voie de développement, que ce sont souvent les femmes qui tiennent les cordons de la bourse : elles sont liées à notre mère « Terre » symbole de conservation. En Afrique, les femmes se montrent souvent plus courageuses et plus productives que les hommes accablés par la chaleur.
8°) LES HOMMES- LE PATRIARCAT
Les hommes, d’après le maître AÏVANHOV, ont su créer une société patriarcale basée sur le pouvoir, la domination, le contrôle et l’exploitation. Elle est à l’origine de la méfiance et d’un manque d’épanouissement des subalternes.
Or, il précise : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns avec les autres dans un esprit de fraternité. »
Ce maître continue : « Les hommes, malgré leur intelligence, malgré leurs capacités, sont souvent moins attirés par l’aide aux autres que les femmes. C’est la femme, c’est la mère qui a été conçue pour la mission de régénérer l’humanité, car la nature lui a donné le pouvoir d’influencer en partie pendant la grossesse, la destinée de l’enfant qui va naître. »
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DES HOMMES ?
Omraam Mikhaël AÏVANHOV dit : « Il ne faut pas en conclure que les hommes n’ont aucune obligation dans ce domaine. Au contraire, ils doivent fournir beaucoup d’efforts pour corriger les erreurs et les préjugés accumulés au cours des nombreuses générations de suprématie patriarcale. » Nous devons constater qu’avec le patriarcat le pire a été commis et arrive encore : les guerres, la barbarie des conflits, la torture, les femmes battues, les viols même par le clergé, la famine, les pandémies non soignées.
Le patriarcat est la domination des hommes sur les femmes dans les domaines de la famille, du travail, des institutions, des lois.
La femme en France n’a obtenu le droit de vote qu’en 1946 !
L’injustice et les échecs de l’idéologie patriarcale sont évidentes, compensés par des associations et des mouvements féministes qui continuent à prendre de l’extension, sans vouloir établir une ère de matriarcat que les hommes ne supporteraient pas ! Une parité entre hommes et femmes existe maintenant en politique et les femmes peuvent diriger des entreprises.
Mais les guerres n’en finissent pas, les tyrans bafouent le droit des êtres humains et les femmes sont toujours battues ! 9°) LA FRATERNITE
« Avec un seul désir de fraternité, explique le maître AÏVANHOV, l’humanité obtiendrait l’harmonie de l’être humain avec lui-même et avec les autres, une justice, de l’abondance, une paix et de la joie. »
Omraam Mikhaël AÏVANHOV parle d’une Fraternité dans le Monde Invisible protectrice du genre humain. Il précise : « En laissant l’humanité ignorer que la méditation et la prière forment des puissances éclairantes et agissantes, nous entravons l’évolution de la Lumière. La Fraternité doit former une famille et les familles doivent ensemble former une grande Famille, l’Etat. Ce n’est que dans cette condition que nous pouvons éviter les guerres, les affrontements, les désunions. »
Une possibilité d’entente universelle ? Mais nous devons accomplir un énorme travail car les sociologues et les psychologues s’inquiètent au XXIème siècle que les familles se réduisent comme peau de chagrin !
10°) LA MEDITATION AU SOLEIL LEVANT
Dans ce but d’améliorer les conditions de vie de tous les êtres humains, Omraam Mikhaël AÏVANHOV propose des MEDITATIONS AU SOLEIL LEVANT le matin dans le centre initiatique d’ IZGREV (92.000 Sèvres) et au BONFIN (83.601 Var) l’été.
Le soleil était déjà vénéré en Inde au cinquième millénaire avant notre ère.
Le Rig-veda nous indique qu’on invoquait le soleil à l’époque védique sous le nom de Surya, Savitri er Puschan. L’astre lumineux représentait pour le peuple védique un symbole de la voie vers le Divin.
A) Georg FEUERSTEIN philosophe américain, auteur de l’ouvrage « Le Mystère de la Lumière » « La Vie et l’Enseignement d’Omraam Mikhaël AÏVANHOV » Editions PROSVETA (83.601 FREJUS) s’est aussi consacré à la rédaction d’une vingtaine de livres sur le yoga. Il précise : « Jusqu’à ce jour les Hindous pieux récitent quotidiennement l’ancien « gayatri-« mantra » consacré à Savitri, l’aspect vivifiant de l’être solaire cité dans le Rig-Veda(III.62.10) : « tat savitur varenyam bhargo devasyo dhimahi dhiyo yo nah pracoda » voulant dire : « Puissions nous contempler cette parfaite splendeur de Savitri, le Dieu, afin qu’il puisse inspirer nos contemplations. »
Il ajoute : « Les prophètes (les rhishis) étaient des visionnaires avant d’être des penseurs. Comme l’affirme l’Upanishad Brihad-Aranyaka (V.14.4), composé vers les débuts du premier millénaire av. J.C. : « En vérité, la vérité, c’est de « voir ». On doit croire celui qui dit : « j’ai vu » plutôt que celui qui dit : « J’ai entendu. »
« AÏVANHOV, lui aussi, était un tel prophète. » précisait Georg FEUERSTEIN.
Le maître AÏVANHOV disait : « Sans le soleil, les hommes ne pourraient pas exister, agir, travailler. Sans sa chaleur, ils n’éprouveraient pas de sensations. Sans sa lumière, ils ne pourraient pas, non seulement voir, mais comprendre, puisque la compréhension n’est rien d’autre qu’une vision supérieure dans le domaine intellectuel ».
Georg FEUERSTEIN précise que cette vision est en accord avec les enseignements hindous anciens.
« Dans la Bhagavad-Gita(IV, 1), l’homme -dieu Krishna explique à son disciple, le prince Arjuna, que lui, Krishna, avait révélé son « yoga immuable » à Vivasvat qui l’enseigna ensuite à Manu, l’ancêtre de la race humaine. »
Il précise : « Vivasvat (« le deva du soleil ») n’est autre que l’être solaire, plus précisément l’aspect créateur du soleil. Or Vivasvat correspond à Hiranyagarbha (« Le germe doré ») ou le soleil, reconnu comme le premier instructeur de yoga dans l’épopée de la MAHABHARATA. »
« Dans la symbologie yogique, continue Georg FEUERSTEIN, Hiranyagarbha représente le mental supérieur (« Buddhi »), le siège des intuitions yogiques et le réservoir de la vérité transcendantale. »
B ) L’américain, Georg FEUERSTEIN, historien des religions, évoque aussi le PHARAON AKHENATON.
Les Egyptiens vénéraient aussi le soleil ou ATON dès le début de l’ère pharaonique.
De hauts piliers et des obélisques datant d’environ 4.500 ans sont ornés de plaques d’or représentant le soleil. Les temples de la cinquième dynastie consacrés au Dieu Soleil brillent encore de tous leurs ors.
Le plus célèbre des adorateurs du soleil de l’Egypte ancienne est AKHENATON, nom d’emprunt du pharaon Aménophis IV. Dès l’âge de 10 ans, il ordonna la construction d’un temple consacré à ATON. Bien entendu, il dû s’opposer aux adorateurs d’Amon et aux fervents de la déité solaire Râ. Plus tard ces deux religions furent unifiées en une seule : celle d’Amon-Râ.
Georg FEUERSTEIN écrit : « Akhénaton et AÏVANHOV étaient tous les deux des messagers du soleil ».
Jaquetta Hawkes, historienne britannique précise : « Akhénaton, né du génie que l’on pourrait fort bien reconnaître comme une étincelle de la divinité, porta la religion du soleil à l’apogée la plus haute qui soit. En effet, selon moi, la vision religieuse qui a trouvé son expression vivante dans (la cité pharaonique de) Akhénaton, était la plus véridique et raffinée jamais conçue dans la conscience humaine. »
Mais Akhénaton n’avait pas une bonne santé : il était épileptique. L’idéal d’Akhénaton était de remplacer le panthéon des dieux et des déesses d’Egypte par un monothéisme solaire, mais il mourut jeune. Son fils Toutankhamon n’était pas aussi persuadé que son père de l’importance d’un culte solaire unique et il fut obligé de se soumettre aux désirs des Egyptiens d’adorer Amon-Râ.
C ) L’ESPRIT SOLAIRE DANS LE GNOSTICISME ET LE CHRISTIANISME
GNOSIS en grec veut dire SAGESSE. Les manuscrits de la mer Morte trouvés dans une grotte en 1947, font souvent référence à Dieu comme Lumière.
Ces manuscrits appartenaient aux Esséniens qui formaient une communauté sacrée comme les Gnostiques : ils se nommaient fils de la Lumière, devant lutter contre les fils des Ténèbres.
Raymond KUNTZMAN, commente un des ouvrages apocryphes chrétiens « Le livre de Thomas » Les Presses de l’Université Laval QUEBEC 1986 en indiquant une phrase énigmatique attribuée à Jésus : « La Lumière, c’est dans la Lumière qu’elle existe » Puis Thomas demande à Jésus pourquoi la lumière disparait la nuit. Jésus répond : « La Lumière se manifeste non pour que les hommes vivent en ce lieu, mais pour qu’ils en sortent. Quand tous les élus auront quitté l’état animal, alors la Lumière remontera en sa substance et sa substance la recevra en elle, car elle est un bon serviteur. » (Bibliothèque copte de Nag Hammadi 11/7)
Les symboles solaires les plus anciens se trouvent aussi dans les catacombes des chrétiens à Rome. Georg FEUERSTEIN, historien des religions, précise que le monogramme pour le Christ est un P dont la jambe est traversée par un X qui représente le soleil dès l’âge néolithique. Le X indique « la roue annuelle à quatre rayons » ou les quatre saisons.
LE CHRIST OU « LA LUMIERE DU MONDE »
Le Christ est né un 25 décembre, c’est le jour de NOEL, marquant le solstice d’hiver, moment où les jours recommencent à être plus longs. BOUDDHA, comme JESUS- CHRIST sont représentés avec une couronne de lumière solaire sur la tête, comme Horus en Egypte et Mithra en Perse.
Les symboles solaires ornent aussi bien un grand nombre d’églises, de cathédrales que des tombeaux de l’époque médiévale.
Le DIMANCHE est le jour du Seigneur (Dominus dies) et se dit SUNDAY en anglais (le jour du Soleil).
LE CANTIQUE DE SAINT FRANCOIS D’ASSISE : LE CANTIQUE DE FRERE SOLEIL
Dans le si beau cantique de Saint François d’Assise « Le cantique de Frère Soleil », le saint glorifie aussi bien la Lune, les Etoiles que le Soleil, l’Eau, l’Air, le Feu, la Terre. Mais le cantique s’appelle : « le cantique de Frère Soleil » car sans le Soleil, l’être humain ne pourrait rien voir.
« Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement Messire Frère Soleil par qui tu nous donnes le jour, la Lumière : il est beau, rayonnant, d’une grande splendeur, et de Toi, le Très Haut, il nous offre le symbole. »
LE SOLEIL REPRESENTE DIEU SUR TERRE